Aliena - Data Song

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Aliena


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les Romans de Science-Fiction de Michel Ettewiller
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Aliena

Ce roman est en cours d'écriture.
J'espère l'avoir terminé au printemps 2025.



Copyright Michel Ettewiller, 2024
(manuscrit et illustration de couverture
ont été déposés à la SGDL).

*****





La seule musique
des Mutants ...

est le rock frénétique
des heaumes de bataille,
les clameurs des cuivres,
le battement des tambours
de guerre,
le chant des Valkyries
appelant au massacre
de l’Ennemi qwan…

*****

D'étranges amours ...
 
La Qwane lève vers lui
des prunelles d’or.
Son visage ovale, où saillent
les pommettes et les lèvres, joliment
lippues, est dépourvu et de sourcils et
de cils, mais deux cernes d’un or
plus foncé épousent les contours
de ses yeux, surmontés de
deux longues et sombres arcades
d’où s’abaissent des paupières
supérieures.
 

aliena_vignette















Et j'ai rêvé des Lunes
imériennes

Il aura suffi d’une nova pour
que je perde la trace des Qwans.
Obnubilée par ma poursuite, je n’ai pas
perçu les signes qui, pourtant,
annonçaient l’imminente défla­gration.
Aveuglée par sa lumière et brûlée par
ses radiations, incapable de résister
à la tempête d’énergie qui me déroutait,
je me suis laissé emporter, tandis que
s’obturaient mes innombrables hublots
et mes baies d’observation, que se
refermaient les tunnels d’accès
à mon port spatial et que le peuple
de mes Anges réintégrait ma substance.
J’ai dormi, pendant que je me régénérais,
et j’ai rêvé de l’Aube des Temps.
J’ai rêvé des Lunes imériennes et
de leurs cités de cristal.
J’ai rêvé de mes errances à travers
l’Espace et le Temps.

Une rumeur m’a éveillée : le chant de
bataille télépa­thique des Reines qwanes.
Une guerre était en cours, à l’autre bout
de la galaxie. Une espèce résistait
à l’Essaim.

*****

            
Le Chant des Mutants
 
Os et muscles distendus  
Hurlement de la chair,  
Corps recombiné
sur l’étal des sorciers
de la Morphogénétique.  
Transmutation !  
 
Mémoire effacée  
au nom d’un crime  
que paraît-il j’ai commis.  
 
À jamais le souvenir de la Cuve  
et de la souffrance,  
La honte inscrite  
en mon âme  
Et aussi l’éternel repentir  
l’éternelle soumission  
à la Cité qui m’a trahi.  
 
La Guerre  
pour seul horizon.       







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